Sujet: Give me love and Passion ( Alyx x Sora) Mar 2 Oct 2018 - 18:03
Give Me Love And Passion
Alyx et Sora
Je m'enveloppe dans ma capeline noire, le froid et l'humidité s'accroche à mes vêtements et je me laisse faire, ce n'est pas les éléments que je redoute, bien au contraire, ils sont mes seuls alliés dans ce terrain hostiles, je sens chacun des regards penchés sur moi, je sens leurs yeux essayer de me transpercer, comme de nombreux demi-dieux avant moi je pense, je les plains, mais contrairement à eux, je ne peux pas me permettre de mourir ici, je n'ai pas ce droit, trop de gens comptent sur moi, j'ai trop de responsabilités.
Et si c'était ça le souci ? Je suis devenue la chef de guilde d'Olympus, je ne peux plus me permettre de sortir aux quatre vents comme autrefois, si je meurs, la guilde sera sans dessus dessous, je serre les poings, à force de vouloir grimper les échelons, je n'ai pas pensé à assurer mes arrières, je n'ai que Dante sur qui je peux compter comme soutien moral. Je serre les dents, le pauvre, depuis la rencontre avec Hae, je ne le vois quasiment plus, il est quasi H24 en train de bricoler sur les deux projets phares de la guildes, carburant à toutes les drogues possibles pour tenir le choc, je plisse les yeux, à part commander, à quoi je sers ? Ici, seule dans une capitale en ruine à demie-ensevelie ? J'ai un terrible sentiment de faiblesse qui m'envahit, je sens que je vais regretter d'être venue ici, mais je n'ai pas le choix, je ne peux pas m'empêcher de savoir comment se porte l'Inquisition, plus j'y pense plus je pense qu'il nous faudra des espions pour percer leurs secrets, mais comment faire ? Nous les demi-dieux, sommes si peu nombreux et beaucoup craignent l'Inquisition autant qu'ils la méprisent.
Je m'avance vers la place centrale, aujourd'hui, le Gouverneur de Paris se tien pour faire un discours mensuel, pour tenir compte des dernières nouvelles au sujet de la cité, après tout, il n'y a plus grand monde, alors c'est l'occasion que tout le monde se rassemble, même sous le crachin de la pluie, de plus, l'électricité est devenu une denrée rare, alors les gens l'économisent au possible, alors pas question de laisser la télé allumée toute la journée.
J'ai beau me fondre dans la foule, la tête enfoncée dans ma capuche pour me protéger plus du regard des autres plus que du froid, mon tatouage de guilde soigneusement cachée par mon pull et mon gant, je regarde le gouverneur qui s'avance vers la balustrade du balcon déclamer un discours que je ne vais pas écouter.