Survivors Tales
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La Colonie est tombée, l'Olympe est en ruine, le monde va être entraîné à son tour dans la spirale infernale...
 
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 The born of the Dragon

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Sora Tenryu
Sora Tenryu
Admin
Messages : 194
Date d'inscription : 14/08/2018

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MessageSujet: The born of the Dragon  The born of the Dragon  EmptyLun 20 Aoû 2018 - 11:29




Sora Tenryu
Un dragon n'obéit qu'à lui-même


AGE : 20 ans ▽ DATE, LIEU DE NAISSANCE : Kyoto, 19 Mai 2018 ▽ PARENT DIVIN : Éole
POUVOIRS (1 pouvoir actif: un pouvoir que tu apprends à maîtriser, que tu te sers volontairement + 2 pouvoirs passifs (1 du parent divin + 1 spécifique de la guilde): pouvoir inné, maîtrisable sans entrainement) : (Actif) contrôle des phénomènes climatiques, (Passif) détection des variations de la météo, (Passif Guilde) Magie Accrue   ▽ ORIENTATION SEXUELLE : Hétéro ▽ SITUATION : Célibataire
 GROUPE : Olympus ▽ NATIONALITÉ : Japonaise ▽ FONCTION AU SEIN DU GROUPE : Leader  ▽ EMPLACEMENT DU TATOUAGE DE GUILDE : Avant-bras droit▽  AVATAR : Kiko Mizuhara

Caractère
Devenir leader à un si jeune âge requiert un mental d'acier, ne montrer aucune faille et une confiance en soi énorme. Un masque de fer et de glace. Sora a été traumatisée par la traque de l'Inquisition qu'elle a subi pendant une longue partie de sa vie, elle a compris quelque chose, pour pouvoir tirer son épingle du jeu, elle allait devoir la jouer fine. Savoir tisser des alliances et détruire les gêneurs. En dehors de son rôle de cheffe, elle est amicale et essaie de faire régner une bonne harmonie au sein de la guilde. Elle se montre féroce quand il s'agit de la défendre, mais ça ne l'empêche pas d'utiliser la méthode douce.
Anecdotes
Au moins dix anecdotes sur ton personnage ! 1 : Sora se bat avec des épées jumelles, une en bronze céleste et l'autre en acier ▽2 : A été nommée à 19 ans chef de guilde ▽ 3 : Son jeune âge fait l'objet de nombreuses critiques, surtout en ce qui concerne sa maturité à diriger une guilde ▽ 4 : Elle n'a pas d'états d'âme pour servir ses intérêts ▽5 : Elle aime beaucoup le surnom "Dragon" qu'on lui a donné▽6 : Elle veut renforcer la puissance d'Olympus, par tous les moyens ▽7 : Elle faisait partie des Veilleurs avant de diriger le camp▽8 : Elle ne passera le flambeau qu'à un chef qu'elle jugera plus compétent ... ou qui arrivera à la tuer ▽9 : Elle a toujours aimer manipuler les gens en se faisant passer pour une pauvre chose ▽10 : Elle a atteint la guilde à 11 ans ▽  
CREDIT AVATAR: Biditoche
CREDIT BANNIERE: Zeph
CREDIT ICONS: Aucune








Derrière L'écran

PSEUDO : Ryu▽ AGE : 20 ans ▽ CODE DU RÈGLEMENT : Auto-validation CoolCOMMENT AS-TU DÉCOUVERT LE FORUM ? : Je suis l'une de ses mamans ! ▽ TU LE TROUVES COMMENT ? : J'aime mon bébé ▽ 2 + 2 ? : Manon, c'est quoi cette question ?!▽



Dernière édition par Sora Tenryu le Jeu 30 Aoû 2018 - 15:39, édité 4 fois
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Sora Tenryu
Sora Tenryu
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Date d'inscription : 14/08/2018

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MessageSujet: Re: The born of the Dragon  The born of the Dragon  EmptyLun 20 Aoû 2018 - 11:30




Story
Je suis une enfant, je suis petite, mais ma volonté est plus vieille et plus grande que le monde


Je n'ai jamais vu le monde avant la chute.

Ceux qui s'en souviennent ont le regard qui part loin, leur regard se fixe et je vois le temps qui défile à une vitesse folle, tellement vite que je ne vois pas les deux dernières décennies qui viennent toujours de passer. Je vois avant. Un monde étrange grouillant de monde, un monde où tous les continents étaient encore habitables, quand mon pays était encore au-dessus du niveau de l'Océan, quand le Nord de l'Europe n'était pas plongé dans un hiver presque perpétuel. Je peux voir l'envie dans leurs yeux, mais ça ne dure jamais plus de quelques secondes, après, ce sont leurs rêves détruits qui viennent, leurs espoirs qui ont explosé. Oui, l'Ancien Monde semblait prometteur et merveilleux. Mais il n'a pas supporté la Grande Guerre, sûrement trop vieux et trop gangréné par le pouvoir pour lui permettre de tenir, il a implosé tout simplement.

Mon premier souvenir ? La fuite. Fuir mon pays, fuir les combats incessants entre les demi-dieux et les mortels, les premiers en sous-nombre évident face à une masse grouillante armée jusqu'aux dents. On dit souvent que ce qui fait la force d'une armée dépend de sa taille. Ça n'a pas été le cas, mon peuple a tenu le choc, il s'est battu encore et encore pendant 10 longues années sans jamais faillir. Oui, technologie contre la magie. Futur contre Passé. Deux choses qui sont fondamentalement liées et qui jamais n'auraient dû se battre.

Je suis née à Kyoto quelques mois avant le début du conflit, ma mère était une météorologue de renommée mondiale, ses capacités à prévoir et calculer les typhons ont sauvé plus d'une fois des milliers de vies. Une sauveteuse. C'est ce qui a dû plaire à mon père. Elle n'a pas été gênée de me concevoir avec un dieu, en fait, ça l'a même arrangée. Avoir un enfant sans s'encombrer d'un homme, un rêve pour elle. Elle n'a vu qu'en lui un réservoir de gènes pour moi. C'est peut-être cette vision scientifique et dénuée de romantisme qui l'a sauvée. La plupart des mortels deviennent fous quand ils apprennent qu'ils ont copulé avec un dieu, ils se croient au-dessus de toutes limites. Ma mère est restée tellement terre-à-terre, elle ne s'est jamais vantée de mon père, trouvant une réponse farfelue pour expliquer sa non-présence. Son indépendance vis-à-vis des hommes et d'une société archaïque dans laquelle une vraie femme est avant tout une épouse accomplie et qui s'occupe de ses enfants et du logis tandis que le mari rapporte l'argent pour entretenir le foyer. Ma mère a balayé ces principes avec nonchalance. Elle serait capable de m'élever et de travailler sans l'aide de personne, et ce n'est pas notre famille qui allait lui faire dire le contraire.

Je l'ai toujours aimée pour ce côté là, cette rage de l'indépendance et de ne jamais baisser les bras quand les choses n'allaient pas. Elle n'était pas vraiment maternelle, mais elle m'aimait à sa façon, un peu maladroite et un peu électrique, ne sachant comment m'habiller elle qui détestait le cliché de la petite fille modèle. Si je voulais quelque chose, je devais bosser comme une dingue pour l'avoir, et rien ni personne ne devait se mettre en travers de mon chemin.

Être une battante jusqu'au bout, ne rien lâcher, ne rien montrer et jamais, la fierté ne devrait jamais me quitter. Oui, ma mère ne m'a pas couverte d'amour mais de conseils de survie. Je me demande ce que je serais devenue si la Grande Guerre n'avait pas eu lieu. Je suppose que j'aurais tapé dans le haut de la sphère japonaise, avec talent et j'aurais un poste de prestige. M'enfin bon, on s'en fiche maintenant, ça n'a plus d'importance de toute façon.

Je me souviens quand j'ai eu 8 ans, la guerre faisait rage, tous les pays souffraient de la famine et de la peur, plusieurs états avaient déjà été rayés de la carte, ceux qui restaient tremblaient. Après tout, l'ennemi était impossible à attraper, une gigantesque chasse aux sorcières comme les mortels adorent tant. Un demi-dieu avait été trouvé et ma mère m'avait forcée à aller sur la place publique pour assister à l’exécution. J'avais hurlé de toutes mes forces, je ne voulais pas voir un frère mourir, je savais, aussi jeune que j'étais que rien ni personne ne pourrait le sauver. Il se tenait là, sur un échafaudage pour que toute la population puisse l'observer. Le bourreau se tenait là, lui aussi, une épée près de lui, prête à trancher la nuque au malheureux. Je me souviens encore d'avoir supplié ma mère pour partir, je ne voulais pas voir ça, je ne pouvais pas.

Mais elle m'a tenu la main, prête à me maintenir sur place pour que je regarde. Et j'ai regardé, du début jusqu'à la fin, les joues noyées par mes larmes, l'âme en peine, le cœur furieux de voir les miens se faire trucider comme s'ils étaient des criminels de haut rang.

"Regarde."

"Son sang va couler sur les pavés ..."

"On s'en fiche. Tu fais partie d'un jeu de survie, Sora, si tu n'arrives pas à comprendre ce jeu sordide, jamais tu t'en sortiras."


Comment pouvais-je comprendre ? Un enfant ne comprend pas ce genre de chose, mais ce jour-là, j'ai été forcée de savoir, d'entrevoir cet avenir sombre et malsain qui s'étendait en face de moi. Si je me faisais avoir, j'allais mourir, tout simplement, craignant la mort à chacun de mes pas.

"La mort sera ta meilleure alliée, elle évincera tes amis mais aussi tes ennemis, et crois-moi, tu en as beaucoup."

J'ai hoché la tête, marquant au fer rouge cette phrase dans mon esprit. Ma mère dans l'ancien monde aurait été une mère horrible, mais dans un monde apocalyptique, elle s'est révélée être la meilleure des alliées.

Et nous avons perdu.

J'avais à peine 10 ans quand j'ai appris que le havre de paix dans lequel j'aurais dû grandir fut réduit en cendres, ma mère n'a jamais cru bon de m'y amener. Elle avait toujours su l'emplacement, mais avec la guerre, elle avait préféré me garder près d'elle et enterrer mes dons pour éviter de me faire attraper par l'Inquisition. Cette dernière avait fait des ravages parmi nos rangs et tuait aussi bien les demi-dieux que les mortels qui ne soutenaient pas leur cause. Un génocide en somme mais qui viendrait leur chercher des noises quand le monde s'effondre ? Les inquisiteurs ont été vus comme des héros, les sauveurs du monde. Ma mère a pouffé de rire, les a trouvés idiots et ne servant pas à grand chose. Je me souviens avoir souri. C'était une pure mortelle, sans une once de pouvoir divin dans les veines et pourtant, elle avait plus l'allure d'un héros que n'importe qui.

"On ne devient pas un héros en manipulant des armes, mais en ayant un charisme, en soulevant les foules. Sois l'amie de tout le monde, souris. Et dans leur dos, complote."


On avait immigré en Europe, à temps, le Japon a coulé peu de temps après. La pandémie a commencé à faire plus de ravages que n'importe quel poison, les gens tombaient comme des mouches, même dans les rues. La mort hantait chaque coin, la pauvre, elle a dû trimer plus que les fossoyeurs, tout ça sans aucune interruption. Je me demande si elle a pris des vacances après tout ça, elle a peut-être fini par trouver son boulot répétitif. Je me souviens de l'immense odeur de merde qui se dégageait des cadavres. J'avais envie de vomir, et de demander à la Nature de faire en sorte que les macchabées puissent garder l'intérieur de leurs intestins bien sagement à l'intérieur. Mais elle m'a fait un doigt en m'expliquant que ça permettait de mieux tuer les survivants.

En quelques mois, les catastrophes et la pandémie ont fini le boulot et on réduit de plusieurs milliards le nombre d'humains. Et dire qu'on se plaignait de la surpopulation ! Le problème a été réglé en deux coups de cuillère à pot. Comme quoi, il y a toujours une solution à tout. J'ai commencé à avoir des rêves concernant les guildes. Au nombre de quatre. J'ai voulu rejoindre Ultio pour aller frapper les Inquisiteurs à coup de batte mais ma mère m'a retenue. Elle a souri.

"Soit plus réservée, les Ultio ont l'air d'être sur le devant de la scène, crois-moi, reste dans l'ombre. Il est plus facile de manipuler quand on ne voit pas ton visage."

"Mais pourquoi ?"

"Parce qu'on te sous-estimera toujours, on te verra toujours comme une pauvre chose. Et c'est ce qu'il faut pour anéantir des ennemis, les surprendre et laisser le désespoir les envahir."

"En somme, les manipuler sans aucun état-d'âme."

"Tous sont tes amis. Tous sont des ennemis. Choisis quand même être leur amie et quand tu devras de débarrasser d'eux tue-les. Établis tous les scénarios dans ta tête pour ne jamais être surprise, ne sois jamais surprise. Tu dois t'attendre à tout."


Et notre conversation s'est finie ici. Avec le sentiment intense que ces leçons me serviront toute ma vie, je ne savais pas me battre ni même me servir de ma magie, mais au moins, j'avais acquis l'analyse d'une politique ainsi que les bases pour devenir une manipulatrice de génie. Mon plus grand ennemi n'était pas l'Inquisition, mais les autres manipulateurs qui eux aussi, ont compris que pour gagner la partie, il fallait tirer les ficelles dans l'ombre. Eux seraient les vrais ennemis, car eux, ne me prendront jamais à la légère. Ils seront parmi les inquisiteurs, les Irae, les Ultio et les Venatio. Même au sein même d'Olympus.

J'ai rejoint cette dernière à 11 ans avec ma mère. La guilde a accepté ma mère sans broncher, son esprit d'analyse et son sang-froid permanent fit d'elle un atout indispensable, elle ne s'est jamais énervée, élaborant sans cesse de nouveaux plans pour le bien de la guilde. Pendant qu'elle travaillait de concert avec les demi-dieux âgés, qui cherchaient à retrouver un semblant de paix dans ce chaos infernal, j'ai eu le droit à un entraînement du diable. J'ai dû rattraper mon retard en matière de manipulation de magie et de maniement d'armes. Savoir frapper et savoir tuer sans remords. Mais ma mère me reprenait en me rappelant de rester douce et adorable. Ainsi, mon masque de mignonne petite fille s'est mis en place, cachant la vraie personnalité, froide et calculatrice, dénuée de sentiments.

5 ans d'entraînements intensifs et de rage tournée vers l'Inquisition qui ont continué la traque, plusieurs des nôtres sont tombés. Les effectifs étaient déjà minces. J'ai serré les dents, à 16 ans, j'ai rejoint les Veilleurs, pour continuer à travailler mon sens de l'observation ainsi que ma discrétion. C'est à partir de là qu'on m'a appelée le Dragon. Une apparence inoffensive mais une véritable bête à l'intérieur. Un sang-froid comme tous les reptiles et une rage au combat quasi légendaire. J'étais le cerveau de ma mère avec la force en plus.

Et le leader est mort. Je me suis présentée en tant que remplaçante à même pas 19 ans. Je n'ai pas eu peur, tout le monde me connaissait, le Dragon gagne toujours, le Dragon ne plie pas le genou devant autrui. Un Dragon ne sert personne autre que lui. Et après quelques mots bien placés, je suis devenue la nouvelle leader.

20 ans, et les autres chefs de guilde me dédaignent déjà, je ne suis qu'une enfant, je ne sais rien de comment diriger un groupe. Mais ils se trompent, je n'ai pas peur de prendre les rênes. Je veux gagner le jeu.

L'histoire qui a fait de moi une survivante a commencé, il est temps d'ouvrir un nouveau chapitre, celui où l'Inquisition va perdre son hégémonie, il est temps de bousculer les choses. Voilà presque 10 ans qu'aucun des camps n'a osé bouger, nous devons finir la partie. Un seul des cinq camps sortira vivant.


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Hae Park Lee
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MessageSujet: Re: The born of the Dragon  The born of the Dragon  EmptyJeu 30 Aoû 2018 - 16:20




Félicitation


Superbe fiche ! Contente de te compter officiellement parmi nous, hâte de voir ce que ça va envoyer du pâté on sait /PAN/
Maintenant que tu es validé(e), tu vas pouvoir aller recenser ton avatar ICI

Mais j'y pense ! Tu vas avoir besoin de nous montrer tes liens ! Il faudra que tu les postes ICI
Ainsi que ta fiche de RPs qui va se trouver ICI



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MessageSujet: Re: The born of the Dragon  The born of the Dragon  Empty

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